La reconnaissance croissante de l’efficacité de l’hypnose par le monde médical et scientifique ne fait plus aucun doute. De nombreuses recherches scientifiques attestent de l’intérêt de cette pratique efficace dans de nombreux domaines.
Milton H. Erickson (psychiatre et psychologue) est aujourd’hui reconnu comme le fondateur de l’hypnose moderne. Son approche a révolutionné la pratique de l’hypnose et repose sur la non directivité. L’hypnose ericksonienne est la plus pratiquée en Occident et a influencé d’autres courants, comme la Programmation Neurolinguistique (PNL – modélisation du langage et des pratiques de Milton H. Erickson). Les deux disciplines interviennent sur les mécanismes inconscients de l’individu, et permettent des modifications durables des structures de pensée et d’action. Elles se focalisent sur le “comment” (résoudre le problème, atteindre un objectif) sans avoir nécessairement besoin de comprendre le “pourquoi” des origines profondes du problème. La PNL ne nécessite pas de modification de l’état de conscience
Utilisée en coaching professionnel, l’hypnose peut aider le coaché à atteindre autrement son objectif professionnel, à surmonter ses freins et à améliorer sa performance, notamment par une intervention sur les domaines suivants:
- Gagner en sérénité et en performance:
- réduire le niveau de stress, se détendre et se concentrer sur les tâches professionnelles. Utile si délais serrés, exigences élevées ou situations stressantes.
- renforcer la confiance en soi, dépasser les craintes et doutes dans le travail. Utile la prise de décision difficile, la prise de parole en public ou la négociation.
- Gérer des situations relationnelles complexes:
- stimuler la créativité et les nouvelles idées pour résoudre des problèmes de manière innovante. Utile dans des secteurs créatifs pour trouver des solutions originales à des problèmes complexes.
- …
De quoi parle-ton ?
L’état hypnotique ou transe hypnotique est :
Comment ça fonctionne ?
L’hypnose n’est pas magique. Elle est un processus tout à fait naturel.
Milton ERICKSON, le père de l’hypnose moderne, nommait déjà ce processus la « transe commune de la vie quotidienne » (T.C.Q.). Selon nos cycles ultradiens (jour), notre niveau de conscience varie selon des cycles naturels de plus ou moins 90 minutes. Naturellement, notre cerveau a tendance à modifier son état de conscience durant 10 à 20 minutes pour se mettre au repos et activer d’autres fonctionnements.
Après avoir conduit le sujet à focaliser son attention (par différentes inductions), la communication hypnotique l’emmène progressivement d’un mode de fonctionnement contrôlé vers un mode de fonctionnement naturel et spontané. C’est comme si le sujet élargissait son champs de conscience.
En hypnose, la concentration consciente fait rapidement place à la pensée libre associative. C’est un peu comme pendant le sommeil paradoxal, le cerveau nous propose des expériences imaginaires proches de celles que l’on peut faire pendant nos rêves nocturnes.
Perd-on le contrôle ?
Dans un cadre de bienveillance, de respect et de collaboration, la volonté du sujet ne peut être en aucun cas manipulée.
L’hypnothérapeute n’a aucun pouvoir de contrôle sur le sujet.
L’hypnose thérapeutique permet au sujet d’apprendre de nouvelles compétences inconscientes, notamment celles de contrôle. Lors de la transe hypnotique, le sujet garde la conscience de l’environnement dans lequel il se trouve. Il sait ce qui se produit et garde la conscience de ce qu’il fait mais il peut s’étonner de certains phénomènes (catalepsie, lévitation du bras, distorsion temporelle…).
Pour quoi ?
L’hypnose permet de diminuer et/ou de supprimer des symptômes embarrassants (attitudes/comportements inapproprié, sensations…) en déterminant la cause et en la traitant.
L’hypnose et l’autohypnose permettent de diminuer le stress et l’anxiété en induisant un état de détente, de confort, de relaxation. Cet état générant lui-même le sentiment de contrôle de soi.
Dans le cadre de ma consultation en relation avec la sphère professionnelle, l’hypnose permet entre autres d’agir sur :
- la gestion des émotions tels que le stress, l’angoisse, la peur, le trac
- les troubles du sommeil
- le syndrome du burnout
- la motivation
- la capacité de concentration
- la capacité d’apprentissage
- l’image de soi
- la confiance en soi
- l’estime de soi
- l’affirmation de soi
- les compétences communicationnelles
- la gestion d’événements difficiles tels que licenciement ou difficultés professionnelles
- le soulagement de symptômes de stress et burnout tels que des douleurs chroniques (maux de tête, névralgies, acouphènes, …).
- les compétences organisationnelles
- …
Qui peut essayer l’hypnose?
A la naissance, nos capacités hypnotiques sont identiques. Nous expérimentons d’ailleurs plusieurs fois par jour l’autohypnose spontanée dans certaines situations (rêveries par exemple). C’est un état physiologique banal.
Tout le monde est donc susceptible de bénéficier de l’hypnose. Il ne dépend que du sujet de vouloir activer cet état particulier de conscience modifié qui relève d’une capacité tout à fait naturelle.
On doit cependant faire la différence entre la suggestibilité (d’accepter des suggestions et les réaliser) et l’hypnotisabilité (capacité à se dissocier de la réalité extérieure et s’absorber dans la réalité intérieure).Tout le monde est hypnotisable ( phénomène naturel) mais le niveau de profondeur de la transe hypnotique peut varier (légère, moyenne ou profonde).
L’hypnose ne nécessite pas de relaxation pour être efficace. Néanmoins, nous n’allons pas y entrer de la même façon. Certains le feront avec plus de facilité et de rapidité. D’autres prendront plus de temps pour lâcher le contrôle dans lequel ils ont l’habitude de fonctionner.
En dehors des personnalités paranoïaques (méfiance pathologique) et schizophrènes (peu ouverts), la plupart des personnes peuvent en faire l’expérience.
Comment se déroule une séance avec hypnose?
L’accompagnement par l’hypnose nécessite toujours des entretiens préalables. La bonne compréhension de la situation problématique et la création d’une relation de confiance sont nécessaires au travail.
Après la phase d’induction, les idées thérapeutiques et solutions créatives sont proposées sous la forme de suggestions et métaphores.
Il se peut qu’il y ait une interaction avec le sujet pendant l’hypnose.